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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 12:49

Atelier 5 Ecrire autour d'un silence...
- dessiner au centre de la feuille un cercle au crayon
- inscrire au crayon, à l'intérieur de ce rond, un nom / un verbe représentant ce que l'on redoute le plus : une peur, une angoisse (cette inscription restera secrète)
- gommer le secret
- écrire, autour du cercle, une description dans laquelle le narrateur est impliqué, en rapport avec ce qui est caché sans le mentionner explicitement.
- APRES que les textes ont été écrits, une dernière consigne a été donnée : doter le texte d'un titre contenant le mot "blanc" (et dérivés) et un élément naturel.

Belle Montagne BlancheAtelier Remi Saglier FlickR CC
    Je vois un magnifique paysage, mais pourtant quelque chose me dérange. Je ne sais pas ce que c'est mais cette chose est bien là. Face à moi, je vois une plaine entourée d'arbres, l'herbe de la plaine est verte mais les arbres sont tous brûlés, morts.     Carla

Pièce blanche
     Je vois des murs blancs, un sol blanc aussi, tout est blanc, tout sauf les rideaux. L'éclairage est tellement fort qu'il m'oblige à fermer les yeux. Derrière les rideaux transparents, il n'y a qu'une fenêtre, mais celle-ci ne montre rien. Je tourne en rond, je cherche une sortie, mais il n'y en a pas...     Charlène


Larmes sur une avenue blanche
     Nous sommes sur les Champs Elysées, Papa, Maman et moi, j'ai à peu près sept ans, nous nous promenons. Cette avenue est très longue, les gens s'y promènent en grand nombre. Je regarde les boutiques, toutes les boutiques. J'oublie mes parents. Je suis devant une vitrine, j'y vois une peluche représentant un petit chat blanc. Je me retourne pour demander gentiment à mes parents s'ils pourraient me l'acheter, mais devant moi, le vide...        Prox

La blancheur de la peau contre le feu de l'enfer
     Je suis dans la ville, il y a des milliers de personnes qui marchent sans penser les unes aux autres. Chacun continue de marcher, et passe son chemin. J'observe la foule, je cherche quelqu'un, je ne le trouve pas, je me sens terriblement seule. Les passants s'arrêtent devant les boutiques, achètent des bibelots, ou regardent des artistes travailler. Tout à coup je m'arrête de chercher, je vois un cracheur de feu ; alors je tremble comme une feuille. Et si cela m'arrivait ... Je m'écroule en pleurs, trop d'émotions. Mais je dois l'accepter. J'attrape le premier objet qui me tombe sous la main, il est pointu. Mes larmes coulent mais je ne suis pas triste, j'ai seulement peur.
     Mais quand j'aborderai dans le pays blanc de la mort, je n'aurai plus peur...   Albane

Atelier TurboMi FlickR CCLa rivière blanche de l'angoisse
    Je vois ma chambre repeinte en blanc, mon bureau est toujours aussi en désordre, pas mieux rangé que d'habitude. Par la fenêtre, je vois le jardin de ma voisine. Tous les matins, je regardais par cette fenêtre, mais ce n'était pas le jardin qui m'intéressait, je regardais surtout les lapins. 
Ils étaient toujours en train de sauter, de jouer, de se chercher l'un l'autre. Je passais des heures à les regarder. Mais aujourd'hui, il n'y a plus de lapins, rien qu'une invasion, une rivière blanche de chenilles...     Ophélie



Blanche angoisse
     Je vois une forêt, une très grande forêt. Les sous
-bois sont beaux, pleins de gracieux buissons, d'arbustes et de fleurs sauvages. Mais quand je regarde plus loin, il fait très sombre, le soleil ne passe plus à travers le feuillage des arbres millénaires, le peu de lumière qui passe projette des ombres inquiétantes. Des ombres animales ou humanoïdes. Dans les sous-bois j'entends des oiseaux piailler, chanter, se disputer ; je vois de temps en temps un lapin ou une biche passant furtivement. Mais au loin, je ne perçois aucune vie, le seul bruit que j'entends est le son du vent qui fait s'entrechoquer des branches basses qui m'empêchent d'avancer. Je sens les ombres me suivre, je le sais, je les sens. Et le chaleureux sous-bois où l'on m'attend est loin, très loin, trop loin...    Resha

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 12:23

Atelier 4 (suite) Ecrire à partir d'objets

Au centre des tables, des objets apportés par les participants à l'atelier.

Parmi ces objets : une boule de neige (de New York !), une clef, un bracelet, une montre, un bout de bois, des coquillages...

Piste d'écriture : intégrer 4 des objets dans un récit court.

Clichés
    Atelier Gotham City par Mochenseine CC Un soir, dans une ruelle sombre, un sous-fifre d'un des plus grands trafiquants de drogue finissait le travail de son patron. Il s'essuya les mains et partit, éclairé par la lumière triste des lampadaires de New York. On pouvait lire sur son visage la peur et le remords. On était le jeudi 21 décembre et son patron lui avait demandé d'achever cette jeune femme. Un texto lui indiqua qu'il fallait le rejoindre à la planque n°2.
     Une fois arrivé, le jeune homme entra dans une barre. Il regarda sa montre : 23h00. Il toqua, tremblant.
- Ah ! mon petit Eric, entre.
     Le jeune homme saisit la poignée de sa main tremblante, la porte s'ouvrit lentement, la pièce était sombre. Le chef, Marco, assis dans un fauteuil en cuir, comptait des liasses de billets. Le jeune homme, dans un élan de courage, lui demanda pourquoi il avait dû tuer la femme.
"Elle me devait beaucoup. D'argent. Tu les as fait les poches ?
- Oui. Tiens."
     Il tendit à son patron le contenu des poches de la femme : une photographie d'elle sur une plage ensoleillée ramassait des coquillages... Rien d'autre.
      Marco soupira et tendit des billets à Eric. 
      Le garçon saisit la liasse par laquelle Marco l'achetait. Il sortit. En rentrant chez lui, un petit immeuble pouilleux du Bronx, il regarda son chien-loup, qui rongeait, comme un os, un morceau de bois sale.  Scarlett

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 23:41

Le grand écart  : Jouer avec les comparaisons

- choisir un prénom (aimé, admiré...) ou le sien
- donner des adjectifs illustrant la personnalité choisie
- ajouter une comparaison à chaque trait de la personnalité en jouant avec le hasard, "ce qui passe par la tête"...

CarlaRemi Saglier FlickR CC Moutons sur terre, moutons au ciel
C
alme comme un arbre                        
Anxieuse comme une écharpe  
Rieuse comme un désert 
Loufoque comme le ciel  
Adorable comme le Japon
                                      par Manon


Resha
Royale comme une carte
Effarouchable comme une fourrure
Sereine comme un dessert
Honorable comme la lune
Animale comme un grumeau
                                      par Resha


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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 23:14

Atelier 4 (suite) Ecrire à partir d'objets

Au centre des tables, des objets apportés par les participants à l'atelier.

Parmi ces objets : une boule de neige (de New York !), une clef, un bracelet, une montre, un bout de bois, des coquillages...

Piste d'écriture : intégrer 4 des objets dans un récit court.

La Clé des champs          

      Loup Remi Saglier sur FlickR CCLe loup Balto, coursier des mers et des océans, s'arrêta sur un récit émergeant difficilement de l'eau et regarda sa montre : en retard, très en retard, se dit-il. Il devait apporter la Clé qui ouvrirait la Porte. La Porte permettrait d'atteindre le tombeau de l'Impériale Sorcière Manon. Mais pour atteindre cette porte et remettre la clé au prêtre suprême Asmodeus, il faudrait traverser la cité engloutie de New York - qui n'était plus très new. Il faudrait encore ressortir vivant du labyrinthe des colliers mangeurs de chien et traverser la foule des manifestants cannibales dont le slogan était : "Faites l'amour pas la guerre : faut pas gaspiller la nourriture !", et enfin arriver devant le poteau penché et écorcé de Pise. Il y avait du boulot. En ne prenant aucun repos, Balto estimait qu'il arriverait un peu après la fin du calendrier Maya. A l'heure de la prophétie de la Sorcière Manon, à l'heure de l'implosion du soleil...  Resha

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 22:44

Atelier 4 (suite) Ecrire à partir d'objets

Au centre des tables, des objets apportés par les participants à l'atelier.

Parmi ces objets : une boule de neige (de New York !), une clef, un bracelet, une montre, un bout de bois, des coquillages...

Piste d'écriture : intégrer 4 des objets dans un récit court.

Un souvenir Atelier Taxi NY FlickR CC Gache Wurzn
Sur une plage des coquillages éparpillés sont ramassés par une ombre. Une ombre ? Oui, l'ombre d'un homme, d'une quarantaine d'années. Il n'est pas seul ; avec lui, son chien-loup au poil argenté porte au collier une clé, celle de l'abri de son maître. Le chien-loup ne s'ennuie pas, il y a beaucoup de crabes à chasser.

C'est la nuit. L'homme n'est pas seul : il a son chien, et surtout ses souvenirs ; des souvenirs d'avant, heureux. Heureux, il l'était, jusquà ce qu'il arrive sur cette île.

Avant il était chauffeur de taxi à New York, il aimait son ancienne vie. Même s'il ne pouvait plus voir la Statue de la Liberté en peinture, il aimait sa ville et son métier. Maintenant il vend des colliers de coquillage, des souvenirs en coquillage...

Il aimait sa ville, il en a même rêvé la nuit précédente, mais son rêve s'est transformé en cauchemar : le visage de l'inconnu est venu lui rappeler pourquoi il est ici. L'inconnu qui est monté dans un taxi, et qui a bouleversé sa vie. Un soir de juin alors qu'il le conduisait au bar du Chat qui rit... Prox

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 21:54

Atelier 4 Ecrire à partir d'objets
Au centre des tables, des objets apportés par les participants à l'atelier.
Parmi ces objets : une boule de neige (de New York !), une clef, un bracelet, une montre, un bout de bois, des coquillages...
Piste d'écriture : intégrer 4 des objets dans un récit court.

Happy Birthday !

 

Bar à NY FlickR CC BaratBuzz   Nous sommes à New York, Brooklyn, dans un bar. À l’intérieur, murs en briques,  juke box, néon flamant rose, canapés de cuir et piste de danse. 1984. Siouxie se tenait dans sa mini robe en zèbre acheté à Trash & Vaudeville, un margharita à la main, et une cigarette fine dans l’autre. Elle s’approcha du juke-box et choisit ‘‘Wanna Be Startin’Somethin’’’, puis dansa, seule, la clope à la bouche. Ce jour là c’était son anniversaire, mais elle était seule - un reste de sa famille vivait à Helena, Montana. Alors il ne lui restait, ici, que ses trois meilleures amies. Il y avait Zoe, George, Cristina et elle. Siouxie avait rencontré ls trois femmes aux Alcooliques Anonymes. Elle regarda sa montre, une fausse Rolex qu’elle avait achetée durant un voyage à Barcelone. Elle sortit du bar, prit le métro direction Manhattan pour aller à l'Empire Diner, son restaurant préféré, où avait lieu la petite fête. Elle arriva et s’assit à la table réservée, en fond sonore ‘‘Shame’’ d’Evelyn ‘‘Champagne’’ King. Elle était là, à espérer, chaque fois que la porte du resto s’ouvrait, que ses amies allaient arriver. Au bout de deux heures, se trouvant pitoyable, fumant seule, buvant du gin, elle décida de rentrer chez elle. Elle habitait un appart branché de Chelsea. En arrivant, triste, elle alluma la télé.

Elle vit que le bouton répondeur de son téléphone hamburger clignotait, c’était un message de ses amies disant qu'elles avaient été coincées dans la circulation, qu’elles arrivaient. Elles lui avaient donné un nouveau rendez vous au Nublu, un des meilleurs nights clubs de la ville. Elle enfila un manteau, et courut dans la ville, avec ses talons de douze centimètres, et son walkman  qui passait ‘‘Japanese Boy’’, d’Aneka. Elle courait, elle était assez triste dans sa vie, réglée par la même routine de son boulot de standardiste à Vogue, alors dès qu’il fallait faire la fête elle était partante. Elles se retrouvèrent, alors que ‘‘Try A Little Tenderness’’ émanait du lecteur cassette. Elles discutèrent, rirent, burent… Elles rentrèrent toutes chez Siouxie. Le lendemain matin, elles se réveillèrent sur la moquette, la télé allumée, dans une ambiance intime. Le soleil se levait sur la Big Apple, les taxis qui avaient roulé toute la nuit continuaient leur travail, les stores à moitié ouverts. C’est dans cette ambiance, que Siouxie commença une nouvelle année dans New York. Diego

 

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 22:44

Atelier 3
Ecrire à partir de termes choisis / donnés.
Aller dans le CDI et choisir sur les tranches des romans deux adjectifs qualificatifs ; puis deux noms.
A ce premier corpus s'ajoute une citation piochée au hasard.
L'ensemble est intégré dans un court récit. Lune sur FlickR CC

Noms :  lune, série        adjectifs : brillant, rouge
« Les idées ses comme les gosses, il ne suffit pas de les avoir, il faut aussi les élever. »
 
     Un soir de pleine lune, le silence régnait dans une petite maison près de la plage, et  le sang rouge glissait le long de mes mains.  Mon couteau s'était enfoncé dans le cœur de cette jeune femme. Mon sang froid avait laissé place à un sang brûlant. Cette odeur de sang me fit perdre connaissance, je tombai à terre près du corps. Au matin j’étais toujours là, près du corps de la jeune femme blonde. Je me reculai touchant ainsi le fond de la pièce. Je pris appui contre le mur blanc, éclairé par l’éclat du soleil, tout suffoquant  je pris une bouffé d’air, la salle était ancré dans l’odeur de se sang. Le corps de la jeune femmeétait toujours sur le sol. Une des nombreuses maitresses de mon mari...
      J’enterrai le cor dans le sable déjà tiède et nettoyai la maison de fond en comble.  Je marchais sur la plage sous un soleil de plomb, me vêtements couverts de sang. Ni le soleil, ni mes larmes ne me réchauffait : mon corps se glaçait par l’horreur que je venais de commettre.
Je n'avais pas tué cette femme par plaisir, non, mais parce qu'elle était la maîtresse de mon mari. Le poids de la culpabilité me rongeait. Je décidai dans parler avec ma seule amie, Alice. Dégoûtée par cet aveu, elle me questionna, je lui expliquai le pourquoi du comment. Mais cet aveu faisait d'elle ma complice. Alice prit peur et me demanda ce qu’elle devait faire . Je n’en avais aucune idée. Mes larmes coulaient silencieusement, elle passa sa main dans mon dos, et me murmura au creux de l’oreille. « Les idées, c’est comme les gosses. Il ne suffit pas de les avoir, il faut aussi les élever. » Le rapport avec l’histoire était faible. Je m’esclaffai de rire. Et sous le soleil brillant., je décidai de continuer à tuer, avec l’aide de Alice.
     Scarlett

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 11:46

Atelier 3 (Suite)
Ecrire à partir de termes choisis / donnés.
Aller dans le CDI et choisir sur les tranches des romans deux adjectifs qualificatifs ; puis deux noms.
A ce premier corpus s'ajoute une citation piochée au hasard.
L'ensemble est intégré dans un court récit.

Mots : rouge, libre, fête, gnome
Citation : "Les vieux péchés ont de longues ombres."  Proverbe chinois

Bill
     1970, John Lennon et Yoko Ono le lendemain d'un trip, San Francisco, ville où l'homosexualité et la transexualité n'étaient pas dévisagées. Des fêtes où la C et l'héroïne étaient toujours de la partie. La guerre du Viêt Nam.  Des hippies. Le rock et le psychédélisme. Les gens libres d'esprit ne se souciaient pas de grand chose, il y avait de tout pour tout le monde. Tôt le matin, dans un de ces vans Volkswagen, où dormaient Trisha, Bill et Nick, vivant ensemble depuis trois ans déjà, tous amoureux les uns des autres... Plus tard Nick mit le vinyle de Todd Rundgren.
     Ils sortirent vers midi pour aller à une manifestation contre la guerre. Les gens marchaient avec des banderoles Peace and Love et Fuck the war. Nick se sentait mal à l'aise à cause de son père et de son frère, extrémistes et pro-war. Lui était heureux de sa vie et de son vieux poncho. Trisha, elle, faisait la fête toutes les nuits. Ils étaient tous les trois allés à Woodstock. Et maintenant, ils marchaient dans la rue, avec tous ces gens... Bill, lui, était mal. Depuis quelques jours, des souvenirs étranges lui revenaient ; il ne supportait plus la couleur rouge. Nick et Trisha ne savaient pas ce qu'il avait, mais il n'était plus le même. La police intervint, et frappa, frappa les manifestants. La plupart des gens partirent, les autres, à moitié dans les vapes, parlaient aux policiers, dialoguaient. Bill était couché, une balle dans le ventre. Nick et Trisha étaient déjà partis. Bill mourait seul : seul une sorte de gnome femelle lui parlait... Lui rappelait le meurtre qu'il avait commis, à l'âge de treize ans, et dont le souvenir le hantait depuis ce temps. Et la gnome murmurait : "Les vieux péchés ont toujours de longues ombres."     

    Nick et Trisha, qui étaient à une fête, apprirent sa mort, vers minuit. 
    Cinq ans plus tard, la guerre était terminée, la vague hippie aussi. La pop, la New Wave et les brushings sophistiqués prirent la place.                             Diego

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 19:45

Atelier 3 (Suite)
Ecrire à partir de termes choisis / donnés.


Si ton oeil était plus aigu tu verrais tout en mouvement.

Il est évident que le poète écrit sous le coup de l'inspiration, mais il y a des gens à qui les coups ne font rien.

Personne ne peut porter longtemps le masque.

Le monde est un grand bal où chacun est masqué.

Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions.

Le destin mêle les cartes et nous jouons.

Va où tu veux, meurs où tu dois.

Quel est le destin de l'homme ? Etre un homme.

Chacun a en lui son petit monstre à nourrir.

Oh ! Attention, monseigneur, à la jalousie ; c'est le monstre aux yeux verts qui tourmente la proie dont il se nourrit.

Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres.

Les plus jolies choses du monde ne sont que des ombres.

Jamais le soleil ne voit l'ombre.

C'est toujours ce qui éclaire qui demeure dans l'ombre.

Les vieux péchés ont de longues ombres.

La nuit n'est peut-être que la paupière du jour.
Dans la nuit noire de l'âme, il est toujours trois heures du matin.Georges Perec

La nuit tombe, vous frôle en passant de son aile noire toute humide.

Les idées, c'est comme les gosses. Il ne suffit pas de les avoir, il faut les élever.

Réfléchir, c'est à dire à écouter plus fort.

Quand nous cessons d'écouter, nous cessons d'aimer.

Quand un cannibale mange avec une fourchette et un couteau, est-ce un progrès ?

On ne songe jamais à la voix des portraits.

La voix est un second visage.

La véritable discipline, c'est de ramasser des fraises sans en manger une seule.

La sirène est une femme qui ne tient pas debout.

La mer qui se lamente en pleurant les sirènes.

Photogramme Intolerance PendaisonLes citations tirées au hasard :
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:26

Atelier 3
Ecrire à partir de termes choisis / donnés.
Aller dans le CDI et choisir sur les tranches des romans deux adjectifs qualificatifs ; puis deux noms.
A ce premier corpus s'ajoute une citation piochée au hasard.
L'ensemble est intégré dans un court récit.

Les citations choisies :
"Les idées, c'est comme les gosses. Il ne suffit pas de les avoir, il faut les élever." Daniel Picouly
Quand un cannibale mange avec une fourchette et un couteau, est-ce un progrès ? " Stanislaw Jerzy Lec Nouvelles Pensées échevelées 
" Personne ne peut porter longtemps le masque"  Sénèque
" Quand nous cessons d'écouter, nous cessons d'aimer" Michel Bouthot
...
Avec cannibale / rose / saint-Bernard / planète et "La voix est un second visage" Gérard Bauër

Sans titre
Un homme rose dont la voix est un second visage parcourt la planète avec un saint-bernard cannibale. Tiphaine

Avec Rouge / sombre / Ella / veuve et " Quand nous cessons d'écouter, nous cessons d'aimer" Michel Bouthot

Feu Napoléon
    
     Ella Bona Port était une femme dont le passé était sombre. Nains de jardin sur Maine-lafonPersonne ne connaissait son histoire. Son mari était mort, englouti par un tuyau d'arrosage rose à pois blancs. Pour le deuil, elle ne porta pas de noir. Quand onlui en demandait la raison, elle répondait : "Je préfère le rouge."  
Beaucoup pensaient qu'elle avait tué son mari, feu Napoléon, dont onn'avait retrouvé que les os. Alors la veuve raconta la semaine précédent la disparition.
     Un jour, son mari était rentré tout essoufflé en criant que les nains de jardin étaient tous devenus entièrement verts  et que le tuyau d'arrosage était maintenant rose à pois blancs ! Ella qui était en train de regarder son feuilleton préféré ne cilla pas. Le lendemain il alla revendre les nains de jardin, après les avoir repeints. La journée se passa normalement.     
     Mais le jour suivant, alors qu'il regardait le jardin, il vit que le snains étaient revenus, et qu'ils étaient de nouveau verts ! Il les repeignit et les revendit. Mais ils revinrent ! Il recommença ainsi toute une semaine. Mais toujours ils revenaient. Excédés, il prit alors une pelle. Le voyant faire, sa femme le poursuivit en criant : "Je veux bien que tu les vendas, mais non pas que tu les casses !". Malgré ce cri, il leva et abattit de toutes ses forces la pelle sur un premier nain, puis un deuxième, puis un autre encore... Enfin il n'en resta plus qu'un, tout à côté du tuyau d'arrosage. Mais avant qu'il ait pu l'abattre, le tuyau rose à pois blancs bondit et engloutit l'homme en un instant. Quelques minutes plus tard, il recracha négligemment le os.
Alors la veuve, sui n'avait rien ressenti, se dit : "Quand nous cessons d'écouter, nous cessons d'aimer." Resha

Avec Hurleur / noir / ours / couloir + "Si ton oeil était plus aigu tu verrais tout en mouvement" F. Nietszche
Les Existentialistes
 Les ours de la nuit    
     A cette époque, dans une campagne lointaine, il y avait un village isolé, entre les montagnes, et dans ce village, il n'y avait aucun chef, les habitants s'entendaient entre eux, comme une grande famille. Ce village se composaient de maisons alignées de chaque côté de la rue principale, comme un couloir.
Le seul problème que connaissaient les habitants de ce village était une famille d'ours, qui avait élu domicile dans les montagnes proches. Et les oursons de cette famille avaient le défaut, de génération en génération, d'être tous trop curieux. Ils s'approchaient donc souvent du village et terrifiaient les habitants. C'est pourquoi plusieurs villageois devaient monter la garde depuis le haut d'un arbre appelé : "l'arbre de la forteresse". On les appelait "les gardes-hurleurs". Ces hommes veillaient même dans la nuit la plus noire, car en plus des ours, ils devaient écarter les mauvais esprits qui venaient rôder par là. Et leur devise était : "Si ton oeil était plus aigu, tu verrais tout en mouvement."  Manon F.

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